Voyage dans l'espace

Dans ce balado nous recevons en entrevue, Monsieur René Doyon, qui est professeur au département de physique de l’Université de Montréal et Directeur de l’Institut de recherche sur les exoplanètes de cette même université. Il est aussi Directeur de l’Observatoire du Mont-Mégantic où est formée la future génération d’astronomes québécois et où on met au point d’importants instruments d’observation.

Il est le chercheur principal pour l’un des quatre instruments scientifiques dont est doté le télescope spatial James-Webb. Monsieur Doyon est de ce fait particulièrement bien placé pour nous parler du télescope Webb qui, si tout va bien, prendra sous peu la relève du fameux télescope spatial Hubble.

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Au menu dans cet épisode : l’envoi et le retour d’astronautes dans l’espace, cartographier l’Univers, Bourane, le programme spatial Chinois, la dilatation du temps, Seul sur mars, une ancienne théorie concernant la Lune, et plus.

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Aujourd'hui nous vous parlons de notre voisine : Vénus. Durant des millénaires, elle a été la planète qui nous a le plus intéressée. Cet intérêt venait de ce qu’il s’agit du troisième astre le plus brillant au firmament — après le Soleil et la Lune. C’est aussi grâce à Vénus qu’on a un jour eu l’idée qu’il pourrait s’agir d’un astre qui tourne autour du Soleil, comme la Terre — d’où l’idée que l’Homme n’occuperait pas le centre de l’Univers. Avec le temps, on a compris que Vénus, la Terre, la Lune, Mars et Mercure sont d’immenses globes rocheux et que Vénus a la même taille que la Terre. On a aussi détecté autour d’elle la présence d’une épaisse atmosphère, comme pour la Terre. On s’est donc mis à imaginer qu’il devait s’agir de deux planètes jumelles: et puisque l’une est habitée, pourquoi pas l’autre?

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Qui sait, d’ici quelques années peut-être, des humains retourneront sur la Lune. Mais comment cela se passera-t-il? Que vivront au juste ceux et celles qui auront le privilège de fouler à nouveau le sol lunaire? En se rappelant ce qu’on vécut les deux premiers hommes qui en ont fait l’expérience — Neil Armstrong et Buzz Aldrin, les 20 et 21 juillet 1969 — nous allons tenter de vivre la chose, de revoir comment ça s’est passé pour eux et tenter d’imaginer comment ça pourrait se passer la prochaine fois qu’on ira sur la Lune. Mettons-nous donc dans les bottines, ou plutôt dans le scaphandre des deux premiers hommes qui ont vécu l’extrême privilège de découvrir un nouveau monde.

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Le 25 mai 1961, John F. Kennedy nous propulsait vers la Lune: huit ans et deux mois plus tard, Neil Armstrong et Buzz Aldrin posaient le pied sur le sol lunaire. Au lendemain d’Apollo 11, les Américains ont envisagé se rendre sur Mars dans les années 1980. Et depuis plus de trente ans, on envisage sans cesse retourner visiter notre voisine. Plusieurs présidents se sont d’ailleurs succédé en nous promettant la Lune, et pourquoi pas Mars, d’ici quelques décennies. Hélas, on attend toujours. Mais pourquoi donc? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui.

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